Il dénonce le racket sur le WhatsApp de la police...et se fait arrêter
- Redaction
- 28 févr. 2019
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Jean de Dieu I M, la quarantaine révolue se souviendra longtemps de cette journée du 27 février au cours de laquelle il à voulu jouer son rôle de citoyen engagé avec un peu trop de zèle.
Tout part d’un communique de la préfecture de Police annonçant l’arrivée de la police sur WhatsApp, et la possibilité pour les usagers de saisir les policiers et dénoncer des crimes via la plateforme de messagerie.
Ayant cru que le Racket était illégal au Gabon, le dénommé Jean de Dieu, ou bien le Bantu pour les intimes va saisir les autorités après avoir été témoin d’un saluement de Kepi par la gendarmerie au niveau de l’entrée nord du Camp de Gaulle.
Mal lui en a pris, car il sera par la suite arrêté par la police nationale et présenter au procureur pour dénonciation calomnieuse.
En effet saluer le Kepi du chef n’a rien à voir avec le racket, il s’agit d’une pratique locale pour soutenir les efforts de nos policiers et gendarmes et arrondir les fins de mois de ses braves soldatd maintes fois envoyés au front et dans les opérations dangereuses. EX:
Répression de la marche des femmes : 2010
Répression des étudiants : 2011
Des opérations qui font dire au colonel Moudjiegou l’émouvante phrase ci-dessous « C’était comme au Viêtnam. » Pour ce qui concerne Jean de Dieu IM, il a été déféré à la prison centrale de Libreville où il aurait affirmé, « c'est des connories, demain je serai à Mbolo » les témoins que nous avons rencontré affirment ne pas l’y avoir vu
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